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Utilisation de la sonde à main

Utilisation complémentaire des sondes à main et des cartes dans la navigation côtière.

La détermination du point par transport d'une ligne de niveau

Méthode proposée par le professeur d'hydrographie Charles Cornet1 dans son ouvrage Cosmographie et navigation.

La détermination du point par l'utilisation des lignes de sonde2. A l'heure t on se trouve en sondant sur la ligne de 50 m… A l'heure t' on se trouve sur la ligne de 25 m. De l'heure t à l'heure t' on a parcouru m milles route Rv. Il suffit généralement de chercher par tâtonnements un point Z sur la ligne 50 et un point Z1 sur la ligne 25 tels que la distance ZZ1 soit Rv. Un compas viking en action

On peut aussi se placer, d'après l'estime, provisoirement en Z' sur la ligne 50, tracer par Z' la route Rv, porter sur cette route Z'Z1' = m ; puis décalquer la ligne 50 aux environs de son point déterminatif Z', tracer la route sur le calque, faire glisser sur la carte de telle sorte que le point Z' (calque) viennent sur le point Z1' (carte) ; la route du calque doit glisser sur la route de la carte. Il ne restera plus qu'à relever l'intersection Z1 de la ligne 50 du calque (ligne transportée) et de la ligne 25 de la carte.

Pour obtenir une détermination du point par ce procédé il faut que les lignes de sonde2 s'y prêtent, qu'elles soient à des distances rapidement variables les unes des autres.


1. Charles Cornet : professeur d'hydrographie, directeur de l'Ecole nationale de navigation de Saint-Malo.

2. Lire : ligne de niveau (cf. La représentation des profondeurs sur les cartes)


Un cas particulier : la recherche d'un mouillage en cas de brume

Dans la brume l'attention de l'équipage doit être renforcée. Le pilote fait sonder dès que les repères attendus n'apparaissent pas à la distance prévue et envoie des hommes de veille dans les hauteurs, chargés de tenter d'apercevoir un amer au-dessus du banc de brume.

Pris dans la brume en approche de terre, un navire doit impérativement naviguer à la sonde et s'appuyer sur la carte. Par l'utilisation complémentaire de ces deux outils, le pilote doit s'assurer que le bateau ne franchit pas la ligne de niveau couvrant tous les dangers, celle qui indique une profondeur d'eau égale au tirant d'eau du bateau majorée d'une marge de sécurité nommée pied de pilote.

D'autres éléments peuvent être utilisés, tel le son (d'une cloche, d'une corne ou d'un sifflet), nécessaire pour se signaler et qui permet parfois de déterminer des distances. Toutefois, il doit être utilisé avec prudence car la brume peut avoir tendance à dévier sa direction.

C'est bien la sonde à main qui demeure l'élément d'observation primordial pour un atterrissage dans de telles conditions de navigation.